Capitale du Vietnam depuis un millénaire, Hanoi possède les témoignages architecturaux et l’atmosphère d’une ville historique. Plusieurs générations de monarques, de dignitaires, de prêtres, de mandarins et de marchands l’ont marqués de leur empreinte, y laissant des citadelles, des temples et des quartiers d’artisans.
Les pressions qui exercent sur la métropole d’un pays avide de devenir un tigre économique sont réelles, mais Hanoi reste néanmoins une cité élégante, riche d’un héritage artistique de grande valeur. Le charme de Hanoi réside dans cette subtilité à marier l’ancien et le nouveau, le raffinement et l’effervescence, à ne pas être une capitale au sens moderne du terme et à offrir aux voyageurs une perspective villageoise et familiale. 10 bonnes raisons de visiter Hanoi, une des plus belles capitales du continent asiatique :
Berceau historique du Vietnam
Définitivement marquée par l’empreinte de l’histoire, Hanoi a été le témoin de tous les événements importants du Vietnam. En 1010, le jeune état vietnamien déplaça le siège du pouvoir de Hoa Lu à Hanoi. Cette ville s’avérait un meilleur poste de contrôle du nord du pays, car, située à la tête du delta du fleuve Rouge, elle bénéficiait de son réseau de communications fluviales. A ce choix stratégique s’alliaient des considérations géomanciennes qu’illustre la légende de sa fondation. Capitale de l’Union Indochinoise, Hanoi fut au centre du processus d’indépendance engagé par Ho Chi Minh lors de la révolution d’août 1945. La vieille capitale royale, devint celle du pays unifié en 1976 après avoir connu de nombreux bombardements durant la guerre du Vietnam.
Son riche patrimoine architectural
Colonial certes, mais pas. Préconisant une rénovation et une rupture avec les tendances architecturales régnant à cette époque dans la métropole mais qui ne convenaient pas à un pays tropical, l’architecte Ernest Hébrard avança l’idée d’un dialogue interculturel et créa un style indochinois qui mêla harmonieusement l’architecture traditionnelle locale et le style occidental. Les édifices les plus typiques de cette inspiration sont l’Université de l’Indochine (devenue Université nationale), la Recette générale des finances (devenue Ministère des Affaires Etrangères) et le musée Louis Finot de l’Ecole française d’Extrême-Orient (devenu le Musée national d’histoire vietnamienne).
Son patrimoine culturel
Difficile de s’ennuyer à Hanoi tant la capitale du Vietnam regorge d’activités culturelles intéressantes. Temples, pagodes, musées, bâtiments historiques, théâtres, spectacles, festivités culturelles séculaires, opéra… Hanoi peut s’enorgueillir de pouvoir combler les amateurs de culture les plus exigeants. Aux portes de la ville, il existe également de nombreux villages de métiers où se perpétuent des traditions artisanales séculaires.
Sa poésie
Hanoi dégage sans effort une poésie d’éternité et fait naître des passions car elle réveille la part d’enfance qui sommeille en nous. Avec ses îlots de verdure, ses lacs aux berges envahies de lotus, ses boulevards plantés de tamariniers et de flamboyants qui jettent leurs ombres apaisantes sur les façades des anciens édifices coloniaux, Hanoi diffuse un charme subtil, discret, voir secret et profondément envoûtant.
Son quartier des 36 rues et corporations
Le quartier des 36 rues et corporations est le cœur historique de la cité marchande vieille de près de 1000 ans. Le quartier porte les traces de son histoire. Les noms des rues rappellent toujours les marchandises qui y étaient produites ou qui le sont toujours. Il y a les sonorités de Hang Dong, la rue du cuivre, et Lo Ren, celle du fer forgé et des ustensiles de cuisine, où l’on tape, scie, soude et vend dans un vacarne assourdissant. Cet espace urbain très animé renferme également un riche patrimoine architectural et a d’ailleurs été classé au titre du Patrimoine Historique National par le Ministère de la Culture et de l’Information du Vietnam le 5 avril 2004.
Sa cuisine
Hanoi n’a pas attendu que débarque la mode du street food pour proposer aux passants toutes sortes de mets déployant des aromes, des parfums et des textures incomparables. Avec sa cuisine de rue légendaire, Hanoi pourrait légitimement remporté le titre de capitale du street food d’Asie du Sud-Est. Depuis quelque temps, Hanoi est également en passe de rivaliser avec certaines villes européennes, américaines et asiatiques pour sa haute gastronomie. Reconnue pour sa riche histoire culinaire, la scène gastronomique du pays a mûri, accueillant des établissements de classe mondiale servant une variété de cuisines internationales de haute volée.
Ses cafés
Parce qu’il s’en dégage un art de vivre unique, siroter son petit noir, à croupeton sur un minuscule tabouret, en laissant flâner son regard dans la rue fait partie de ces petits plaisirs de l’existence que les hanoïens savent savourer comme il se doit, avec volupté, certes, mais aussi avec nonchalance et surtout, sans précipitation. Si certains le dégustent sagement en lisant le journal ou en “gachant” ses heures l’âme vagabonde, d’autres, se sentant plus en verve, aiment à discourir entre amis autour du fumeux breuvage. Les cafés de Hanoi ont une véritable âme, ils sont vivants, sont l’expression d’une personnalité et chacun y trouvera son lieu où s’offrir une petite parenthèse jubilatoire.
Ses micro-brasseries (bia hoi)
Presque aussi populaire que les cafés, le bia hoi est inscrit dans l’AND de l’art de vivre des Hanoiens. Dans ces lieux conviviaux, parfois improvisés sur un bout de trottoir, lever le coude est un bonheur conjugué au plaisir de pouvoir goûter quelques bons petits plats populaires joliment fagotée avec des saveurs qui rebondissent dans tous les sens. Légère, bonne, rafraîchissante surtout en été, et économique, la bia hoi est un incontournable pour qui aime humer l’ambiance de Hanoi.
Sa vie de la rue
Ca pulse, ça bouillonne, les yeux sont tellement à la fête qu’on en excuse les trottoirs encombrés. La vie de rue de Hanoi fait tourner les têtes comme un bon alcool de riz. Pas un trottoir qui n’ait ses commerces de poche, ici une vendeuse de soupe ambulante, là un coiffeur de rue à Hanoi improvisé voisin d’un réparateur de vélo, là bas un petit marché local à même le bitume rempli de curiosités, de senteurs et de couleurs. On commerce, mange, boit, discute, se dispute … c’est la bonne vie !!!
Pour les Hanoïennes
Sa peau couleur ivoire, ses gestes fluides de ses mains gracieuses, son doux visage de petit chat où l’étincelle du regard glisse d’un bord à l’autre des paupières mi-closes, svelte et fine comme un vase dont l’ao dai souligne parfaitement ses courbes séduisantes, de façon discrète et élégante, la Hanoïenne subjugue par sa beauté et devrait achever de vous convaincre de rester une journée de plus à Hanoi.