Le cốm ou jeune riz pilé est un plat traditionnel vietnamien à ne pas manquer pendant l’automne. Pour les hanoiens, rien n’évoque l’automne comme la saveur du cốm; de couleur verte tendre et d’un parfum léger, il nous laisse une bonne dégustation en bouche.
Qu’est-ce que le cốm ?
Il s’agit de grains de jeune riz gluant pilés, grillés et débarrassés de leurs balles.
En ce qui concerne son origine, le cốm est la spécialité de quelques villages de la banlieue de Hanoi tels que Lu, Mê Tri, Mai Dich, surtout Vòng dont le cốm est le meilleur pour les hanoiens. On dit que le riz cultivé dans le village de Vòng est merveilleusement aromatisé et parfumé et que les habitants de ce village ont le processus le plus élaboré pour faire le meilleur cốm. Du processus de soin, de la récolte jusqu’au traitement du riz, tout est apparemment un secret gardé depuis longtemps par des dizaines de familles agricoles.
Dès qu’il est prêt, le cốm est soigneusement emballé dans deux couches de feuilles, puis des feuilles de lotus pour qu’il garde bien son parfum, sa saveur et aussi sa douceur.
Comment manger le com ?
Les hanoiens considèrent la façon de manger le cốm comme un art. Il se mange lentement, souvent à la main, directement à partir des feuilles de lotus afin d’en apprécier tous les parfums, les goûts et la douceur du jeune riz. Le cốm servi avec des bananes tiêu mûres ou avec des kakis rouges ou encore avec du thé vert est un vrai délice.
Avec le cốm, les gens peuvent faire plusieurs produits tels que des gâteaux de cốm, du pâté de porc au cốm, de la glace parfumée de cốm, etc. Parmi ces produits, les gâteaux de cốm sont bien connus car ils se trouvent souvent à l’occasion des fiançailles et du mariage comme une offrande rituelle. Ceux-ci sont carrés et emballés des feuilles de bananier vertes liées par des ficelles de bambou teintes en rouge. Le temps passe et malgré le bouleversement du mode de vie contemporain des hanoiens, le cốm reste la quintessence de la tradition culinaire automnale à Hanoï.